Temps fort de formes à destination du jeune public
(et de toutes les familles !)
À la croisée des chemins entre cultures urbaines et musiques du monde, Nyum propose un live où réel et virtuel fusionnent.
Nyum est une musicienne multi-instrumentiste de formation classique qui allie des sons acoustiques et synthétiques. Elle mélange des sons électroniques, d’échantillonnages, de vibraphone, de rhodes, d’orgue, de voix, de n’goni et de petites percussions.
Recherche de textures, création et expérimentation comme fil conducteur : Nyum, accompagnée par Duch et Gautier Chêne façonnent des bulles électrOrganiques et graphique dans lesquelles ils nous invite à glisser.
Dessinateur Duch, Musicienne Nyum, Son Gautier Chêne
Un dôme arrondi, à la forme d’un igloo, trône sur le plateau. C’est un refuge, une tanière, un écrin, un abri. Sa toile blanche, surface de projection, s’irise de couleurs, de motifs végétaux et de matières qui font éclore des bourgeons et grimper des plantes. Mais ce jardin numérique ne pousse pas entièrement seul, il est cultivé par un épouvantail désarticulé, un hérisson craintif, un danseur-cueilleur et un alchimiste du son. La joyeuse équipe accompagne par la danse le mouvement des brins d’herbe, se fait bercer par le rythme du vent, et invite les plus petits à venir planter une graine numérique au pied de l’igloo. Nous devenons alors complices de l’éveil de ces semis endormis, et du chemin qu’il leur faut parcourir pour devenir des plantes majestueuses. Dans i.glu, jardin ludique où les saisons passent comme une caresse, nous sommes toutes et tous des planteurs et passeurs de graines.
Un petit orchestre, des grands airs !
Une petite vingtaine de boîtes à musique, pour donner à réentendre des grands airs classiques de Debussy, Chopin, Vivaldi… auxquels se mêlent des petites pièces aux sonorités plus actuelles, donnant à ce répertoire une couleur subtile, entre baroque et pop. Pour jouer avec ces boîtes à musique et interpréter ce concertino, deux musiciens : Sol Hess à la guitare classique, et Frédérick Cazaux à la harpe.
Des berceuses et des danse.s
Parmi ces pièces classiques et modernes, on retrouve bien sûr des berceuses… Et des danses ! Leur enchaînement crée du relief dans la musique, mais également dans la nature des échanges et des interactions entre musiciens et public, parents et enfants, enfants entre eux.
Une géode du premier-âge.
Des jeux d’ombres et de lumières sont projetés sur la paroi d’une grande tente igloo, grâce à des simples automates et lanternes magiques. Ainsi tournera une jeune fille (et d’autres illustrations) dessinées par Benoît Preteseille, telle une allégorie de cette mécanique poétique…
Scénographie Frédérick Cazaux & Benoit Preteseille, Musique Frédérick Cazaux & Sol Hess, Harpe Frédérick Cazaux Guitare classique Sol Hess, Lumières Christophe Turpault
Derrière ce titre à rallonge, se trouve la volonté de réunir des personnes d’âge et d’horizon diverses dans le but d’occuper un plateau de théâtre pour en faire jaillir une proposition artistique.
La forme, la durée, le fond et tout ce qui peut constituer une proposition artistique dépendront des participants/tes et sera décidé pendant le processus de création.
Le but de cette expérience artistique et citoyenne réside dans la volonté de permettre à chacune et chacun d’exprimer par l’activité théâtrale sa vision de “L’Art”, de la questionner, de la mettre en débat et de s’organiser démocratiquement, avec tout un groupe, pour qu’émerge une parole, un geste artistique, un regard. Les participants/tes auront carte blanche, avec pour seule contrainte d’occuper un plateau.
L’intervenant, se fera quant à lui passeur de cette parole. Il ne fera pas d’instruction magistrale, ne sera pas là pour “former” des comédiennes et comédiens en devenir mais bien pour mettre son savoir-faire au service du projet artistique.
Un duo joué en solo où l’acteur court après son public pour qu’on lui donne la réplique, où l’artiste parle de ses ex, qui s’appellent toutes et tous Camille. Il évolue dans le public. Petit à petit, le public est à l’aise pour lire des répliques de plus en plus longues, des petits dialogues, de finir en chœur. Dans le public, il y a celles et ceux qui paradent, ou se laissent aller. Celles et ceux dont la timidité fait fondre tout le monde. C’est parfois, un rituel romantique pour se complaire sur nos ex, une bougie à la main.
Ici pas de technique, l’artiste présente seulement des traces de ses histoires, quelques accessoires, un pull, une paire de lunettes de soleil… Petit à petit, une ambiguïté se crée sur ce qui est vrai dans tout cela. Le public se partage entre celles et ceux qui y croient, et les autres, qui croient que tout cela, c’est du théâtre.
L’ambiguïté amuse et excite, et ça débat de ce qui est vrai de nos amours, sur ce qui sonne faux.
Mais assez parlé de nous. Vous, vos ex, ça va ?
Création David Malan, Comédien David Malan, Stagiaire dramaturgie Éva Kirsch
Tu viens à ma boum ? est une fête ludique de danse karaoké, créée et emmenée par un metteur en scène.
Solo d’artiste pour un public dansant. Tout au long de Tu viens à ma boum ? le public est encouragé à danser par l’artiste. Pour l’aider, il lui fournit un échauffement, des encouragements et des félicitations. Surtout, il lui propose une béquille : des images vidéos à imiter. Nous appellerons cela de la danse karaoké. Cela fonctionne comme un karaoké mais à la place de chanter, on danse. On danse sur quoi ? Sur des images tirées de films dans lesquels ça danse. Des scènes de films connus, de culture populaire entre autres, pour exciter le public. Le dispositif permet d’oublier le regard de l’autre pour vaincre les appréhensions à la danse.
Tu viens à ma boum ? est pratique pour gagner en confiance en soirée ou se rêver enfin dans Dirty Dancing. De la même manière qu’un karaoké, toute absence de virtuosité sera célébrée. Une progression par palier : comme dans un jeu vidéo, l’artiste propose de grimper de niveau en niveau pour passer, en à peine une heure, de danseur.euse.s à danseur.euse.s qui suent et se prennent pour John Travolta. Déguisement célébré !
Inauguration Les Avant-Postes + la grande première du Ciné-Club + Vernissage Exposition
Dans la grande salle, un avant goût de la programmation à venir avec des bandes annonces, courts-métrages d’animation, et films expérimentaux
Le ciné-club de l’Avant-Poste a l’envie de transmettre un cinéma autrement, un cinéma différent, en marge des circuits. Des documentaires, des courts-métrages, du cinéma expérimental, des films d’animation, pour favoriser les échanges avec les équipes des films et discuter des thématiques engagées.
Nous défendons une programmation exigeante ancrée socialement, incluant les minorités, et inscrite localement dans un écosystème créatif.
Des collaborations sont envisagées avec la filière du cinéma en région, dans le champs de la programmation, la création, la production et la formation… avec, dans un premier temps : Bordeaux Rock, Cinémarges, Festival Trente Trente, Monoquini, Wow Festival, Dublin Films, Les Valseurs, Emca, ALCA.
Le pouvoir émancipateur, de consolation et réconciliation des mots.
L’exposition se penche sur le pouvoir émancipateur, de consolation et réconciliation des mots. Comment le livre fait de nous des lecteur·ices actif·ves de notre vie. Pour cette exposition LePli invite les habitantes à partager leurs bibliothèques en donnant la liste de leurs livres préférés. Affichés aux murs, ces listes de titres et auteur·es deviennent des autoportraits en livres.
Ces portraits seront activés lors d’une lecture de Yacine Sif El Islam.
En écho, l’atelier Youpi, collectif de graphistes engagé·es, expose des créations visuels qui jouent avec des expressions du français courant, l’évolution de la langue et son appropriation par cel·leux qui la pratiquent. Au cours de l’exposition, l’autrice et créatrice Norah Benarrosh-Orsoni qui explore les liens qui unissent poésie et oralité et impliquent les corps dans la parole et dans l’écoute, nous invitera dans un voyage organisé. Le mot iel est une bombe se penche sur la fabulation, ce récit qui permet à nos révoltes intérieures de faire du monde un terrain de jeu où les catégories sont dynamités.
Atelier Youpi, Norah Benarrosh-Orsoni, Yacine Sif El Islam sur une idée originale de Mélanie Pottier.
4 court-métrages !
En collaboration avec Cinemarges, Books on the move et le Pli
J’apprends à parler français et de cette manière à dessiner mes alentours. À Paris, dans un atelier d’artiste, je rencontre Linda Demorrir, une modèle vivante. Comme moi, elle est transgenre et immigrée. Quand elle parle, bouge, voit le monde, je suis happé. En faisant son ébauche, c’est moi aussi que j’apprends à dessiner dans ce nouveau pays.
En 1942, dans un train vers nulle part, une ancienne drag queen se remémore une nuit de son passé dans l’un des premiers bars queers de Paris. Les échos des ragots des clients racontent ce bar légendaire et son mystérieux propriétaire juif algérien.
Kubra est une artiste performeuse afghane réfugiée à Paris. En faisant de son corps un tableau, elle part à la recherche de son histoire. Sa situation actuelle transforme son rapport au monde mais son art continue d’être malmené. Lutter est-il pour Kubra l’unique façon d’être au monde ?
Fran est de passage dans sa ville natale pour se reposer et rendre visite à sa mère. Suivant le rythme du Boléro, ce parcours sur les chemins du souvenir et du désir va le mener, ainsi que tout le village, à une apothéose joyeusement chaotique.
Prix du Jury du Festival Musical 2023.
En Afghanistan, en 2019, trois chanteuses, participant à une compétition télévisée, tentent de vivre de leur art, alors que les talibans s’apprêtent à reprendre le pouvoir. Un regard fascinant sur la vie quotidienne des femmes en lutte.
Sur une proposition de Bordeaux Rock, présenté par Richard Berthou.
Vous devez être adhérent de l’association pour accéder aux évènements. Le paiement et le retrait des billets se fait sur place.