Réalisée en partenariat avec le musée de la Création Franche de Bègles, l’exposition La pluie qui cache sont jeu se tourne vers les créations qui sont à la marge. Ces créations ne dessinent pas les contours mais tout ce qui échappe, ce qui est fissuré, en mouvement, inattendu.
Nous sommes tous et toutes empaillé·es, farci·es des idées des autres. La pluie qui cache sont jeu est une rupture dans la continuité historique. Loin des diktats du monde de l’art, les artistes de l’exposition relient librement un réel à un autre. Iels optent pour une action de déculturation plutôt qu’une révolution culturelle avec l’intense volonté de s’emparer d’iels-mêmes plutôt que d’être emparé·es. Toutes singulières, ces créations artistiques ont pour point commun la dissidence, avec un profond désir d’aller vers l’insaisissable, de dépasser les frontières de l’Histoire de l’art.
Avec,
Stéphanie Buttay (France), Audrey Buzzolini (France), Blandine Daurios-Clerc (France), Catherine Dupire (France), Martha Grünenwaldt (Belgique), Marie Hénocq (France), Rosemarie Koczÿ (Allemagne / Etats-Unis), Marie-France Lacarce (France), Danielle Le Bricquir (France), Esperanza Partal (Espagne / France), Marilena Pelosi (Brésil), Evelyne Postic (France), Raâk (France), Lys Reygor (France), Ody Saban (Turquie), Chantal Sore (France).
L’instant où la fatalité se dessine : le temps se distord et l’on chute irrémédiablement vers un dénouement incontrôlable. C’est l’histoire d’un espoir vain, une chimère qui se débat seule.
Peneplaine, reine d’un royaume à l’agonie, est sur le point d’accoucher. Elle vit à l’intérieur d’un palais doré où elle réinvente son univers. L’atmosphère y est dense, chaude, étouffante, et l’effondrement qui la condamne est imminent.
Dans ce monde absurde aussi comique que cruel, le spectateur, emporté dans une course effrénée à l’issue fatale, ne sait plus alors s’il désire la précipiter ou en repousser l’arrivée. La solitude de la reine et l’espoir de salut se confondent et parcourent la pièce habillés par un ton aussi clownesque que dramatiquement réaliste.
Cette solitude s’exprime aussi dans la mise en scène, Julie Papin y interprète les presque vingt personnages qui jalonnent la pièce. C’est un jeu qui relève de la performance, rempli de ruptures, le rythme y est soutenu et l’esthétique est associée à des références riches et éclectiques. Un drame qui joue sans ménagement avec nos angoisses, nous remet en question, et révèle les dénis qui peuvent construire nos réalités.
L’espoir ne serait-il qu’une période d’attente qui nous permettrait de rencontrer notre passé ? Pour mieux en accepter la fatalité ?
Un formidable seul en scène écrit par Théophile Dubus et mis en scène par Julie Papin, la compagnie Le chant de la louve et Lucas Chemel !
Filages est un long parcours dans le mythe d’Ariane. Sans se perdre dans des histoires labyrinthiques, l’artiste IanE Sirota, nous tire le fil de ce mythe pour en sortir ses répercussions du collectif au personnel.
– En collaboration avec Bordeaux Rock –
La musique électronique est née avec des idéaux de diversité, de communauté et d’inclusivité. Pourtant, en 2019, les 100 meilleurs DJs comptaient seulement 5 femmes dans leurs rangs. Filmé en pleine saison des festivals, Underplayed brosse le portrait actuel des enjeux reliés au genre, à l’ethnicité et à l’égalité hommes-femmes, par l’entremise de pionnières, d’artistes de la nouvelle génération, et des cheffes de file de l’industrie, toutes mobilisées dans leur volonté d’apporter du changement et d’inspirer un bassin diversifié de modèles pour des générations futures. En outre, le film explore comment opère la disparité entre les genres, un thème qui déborde le cadre de la musique et qui trouve sa pertinence au sein de plusieurs industries de nos jours.
Réalisation: Stacey Lee, Écriture: Stacey Lee, Image : Zoe Simone Yi, Son: Paolo Di Teodoro, Montage: Georgia Dodson, Musique originale: Kate Simko, Production (structure): Willie Productions
Évènement co-produit par Musical Écran et Ciné-club des Avant-Postes
Séance suivie d’un DJ set de Jen Jen
– Carte Blanche à Monoquini –
« Une femme dans un corps d’homme, un homme dans un corps de femme. Jésus dans le ventre de Marie. L’eau se déverse. Elle m’envahit. Je ne peux pas fermer le couvercle. Mon cœur est plein ».
Dans ce film en noir et blanc d’une incontestable puissance visuelle, on embarque pour un voyage dans l’inconnu. C’est une histoire de double, de trouble, de réciprocité. L’homme et la femme du film sont-ils une unique personne à la personnalité fracturée ? Sont-ils deux ou un ?
De Moodysson, on connaît Fucking Åmål et Lylia 4-ever, deux petits bijoux de “coming of age movie”. Ce qu’on sait moins, c’est que Moodysson est également poète et qu’il a réalisé deux films inclassables qu’on pourrait qualifier d’expérimentaux : A Hole in my Heart (2004), et ce Container (2006) que Monoquini nous propose en séance unique, en version originale suédoise sous-titrée pour l’occasion.
Présentation des projets personnels des étudiants CPES du conservatoire.
Performance Drag Queen autour de Madonna et de son histoire.
– Une exposition en partenariat avec le frac Nouvelle-Aquitaine Méca –
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